Thézan-des-Corbières

C'est à un romain nommé Titus que Thézan doit son nom. Au cours des siècles le nom actuel de Thézan des Corbières se déclinera sous toutes les formes : Villare tézanno, tesa, tesan, thézan...

A la fin du Moyen Âge, Thézan était une bastide fortifiée avec en son centre la vieille église de Sainte-Eulalie. C'était avant tout un village pastoral, ou moutons et chèvres tenaient la plus grande place.

Cette tradition millénaire survivra jusqu'à notre époque. La région était aussi une terre à blé jusqu’au XIXème siècle, et a connu le le développement de la viticulture.

Thézan est donc un village pastoral, on y élève le mouton dont la laine est renommée et on y cultive essentiellement de l'olivier. Après la révolution Française et avec le début de l'ère industrielle, dans les Corbières tout est vignoble et rien d'autre, le village se modernise. Pour faciliter le passage des charrettes on abat les vieilles rues couvertes, on construit en 1860 l'église actuelle après avoir démoli le clocher de l'ancienne chapelle. C'est à cette époque qu'est construite l'artère principale du village bordée de maisons aux larges portes cochères pour laisser entrer les attelages (Avenue de la Mer et de la Gare). Vers 1880, le village comptera plus de mille habitants.

La consécration viendra avec le train qui fait de Thézan le plus important carrefour des Corbières.
Que le petit tramway à vapeur vienne de Narbonne, de Durban, de Mouthoumet ou de Port la Nouvelle, il passe par Thézan.

Les habitants sont les les Thézanais et Thézanaises.